Comment traiter les refus/révisions des rédacteurs
Comment traiter les refus/révisions des rédacteurs ?
Parution : lettre 54 - 16.04.2014
Depuis 10 ans, tous les modèles économiques possibles et imaginables se sont développés pour inciter les étudiants à frauder. Vente de travail tout fait, élaboration par des "nègres" de service, etc. Mais le culot n'avait pas encore atteint celui qui s'attaque à notre coeur de diffusion : le processus de révision des articles.
La lettre ci-dessous nous a donc interpellés, mais au titre de l'humour... Qu'en pensez-vous ?
---------- Forwarded message ----------
From: Robert Brown <robert6@jobs-prs.org>
Date: 2014-03-23 16:39 GMT+01:00
Subject: Comment traiter les refus/révisions des rédacteurs
To:
Cher Monsieur, Chère Madame,
Nous vous prions de nous excuser de vous avoir contacté(e) directement. Compte tenu du taux de rejet de 93 % des articles (APA, statistiques 2012), le bulletin ci-dessous vous apporte des informations privilégiées sur la façon dont fonctionne la publication de revues et les difficultés auxquelles sont confrontés les auteurs lorsqu'ils essaient de faire publier un article.
Comment traiter les refus/révisions des éditeurs
Rien n'est plus décevant pour un auteur que d'apprendre qu'un article rédactionnel dans lequel il a investi de la réflexion, du temps et de l'attention a été refusé par un éditeur ou renvoyé pour faire l'objet de révisions majeures. Si ce genre de mauvaises nouvelles arrive souvent, elle peut néanmoins être envisagée de façon positive. Après tout, une demande de révision est une invitation. Elle montre que la revue est intéressée par l'article, malgré les problèmes identifiés par l'éditeur. Même un refus peut être considéré comme une invitation. Une invitation à revoir votre article et à améliorer vos chances d'être publié(e) quand vous le présenterez à une autre revue.
L'un des aspects les plus frustrants de ce genre de nouvelle, c'est qu'elle est rarement personnalisée. L'auteur reçoit généralement une lettre type, c'est-à-dire un modèle de lettre envoyé à tous les auteurs dont les articles ne respectent pas les critères de la revue, indépendamment des problèmes réels qu'un article particulier peut poser.
On comprend aisément pourquoi ce genre de modèles est utilisé. La plupart des éditeurs reçoivent des centaines voire des milliers d'articles par mois. Par conséquent, quand un nouvel article arrive sur leur bureau, leur premier réflexe en règle générale (et malheureusement) est de chercher les motifs de le refuser. Une fois qu'ils en ont trouvés, ils accordent peu de temps à l'article lui-même et envoie habituellement à l'auteur une lettre type.
En fait, les éditeurs ont tendance à compter les votes des réviseurs et il est très probable qu'ils ne lisent pas votre article, ni même les commentaires des réviseurs. Si les réviseurs recommandent à l'unanimité votre publication, votre article est quasiment publié, même s'il s’agit d’un article révisé. Il y a trois types de motifs de refus que l'on retrouve à la fois dans les modèles de lettre et les réponses plus personnalisées des éditeurs. Nous y reviendrons dans notre prochain numéro.
Si vous êtes invité(e) à soumettre à nouveau votre article, veuillez le modifier en tenant compte des commentaires des réviseurs. Vous devrez aussi rédiger une lettre à l’intention de l'éditeur indiquant les changements que vous avez effectués. Ensuite, envoyez-nous notre article pour que nous le vérifiions et n'oubliez pas demander un certificat précisant que votre document a été relu par nos services.
Quand vous nous envoyez vos documents pour une relecture, veuillez utiliser les adresses électroniques figurant sur notre site Internet. Il vous suffit de nous envoyer votre document Word/LaTeX en pièce jointe, en nous indiquant votre délai. Nous vous garantissons en retour un document parfaitement écrit qui vous permettra de soumettre votre travail en toute confiance. Nous appliquons un barème fixe (8,99 £ par millier de mots, soit 0,899 pence par mot), vous savez donc exactement combien vous coûtera la relecture.
Nous espérons que vous partagerez ces informations avec vos collègues et vos étudiants de troisième cycle, car nous nous ferons un plaisir de les aider à atteindre leurs objectifs en matière de publication.
Dans l'attente de collaborer avec vous, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.
Robert Brown
Directeur marketing
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