De quelle injustice parle-t-on ?
Parution 25.10.2014 - Lettre 58
Merci à Alain Bultez qui a proposé ce cas.
Il est une chose certaine : le plagiat ne pardonne plus.
Ainsi le Président du Conseil d'administration de l'Université Libre de Bruxelles a été contraint de démissionner après que furent relevés des plagiats formels dans son discours de début d'année.
La méthode de mise en parallèle des textes plagiés avec les sources, que nous avons élaborée il y a une dizaine d'années, fonctionne.
Mais, cette démission nous semble peut-être injuste. Pourquoi ?
• Car tout le monde sait que les discours des personnalités « politiques » sont préparés par d’autres...
• Car les conséquences de ces plagiats sont infiniment moins graves que celles des plagiats qui sont le fait de chercheurs ou d'enseignants.
• Et parce que nombre de plagieurs agissent en toute impunité dans notre univers scientifique et leurs pairs ne dénoncent pas leurs pratiques.
Notre responsabilité – au sens de Hans Jonas – nous appelle à nous déterminer - non pas dans une logique de la cause (le plagiat factuel) - mais dans une logique de la conséquence des comportements plagieurs.
Pour lire la suite voir : Le comportement plagieur et ses conséquences